Agir sur les facteurs de confort de façon optimale passe notamment par l’installation de régulateurs mono ou multi-métiers.
Si ces besoins évoluent, il est possible ensuite d’ajouter des modules extensions sur les régulateurs mono-métier.
Reprenons notre exemple du régulateur mono-métier CVC. Un module extension pour l’éclairage peut lui être adjoint quelques mois, quelques années après ainsi qu’un autre module dédié aux stores. L’entreprise n’a pas besoin de changer l’ensemble de ses équipements. Les produits proposés par les constructeurs s’adaptent à l’évolutivité des espaces de travail au sein des entreprises.
Une question se pose : pourquoi ne pas installer directement un régulateur multi-métiers ? Si la pièce nécessite de contrôler seulement un métier, l’installation d’un régulateur multi-métiers représente un surcoût. Il est donc important en amont de bien identifier les besoins de chaque pièce, tout en considérant dès le départ les éventuels besoins d’évolutivité futurs.
La GTB (Gestion Technique de Bâtiment) permet un réglage des équipements automatiques et de répondre aux enjeux du SmartBuilding. Par exemple, la température est maintenue de façon constante dans les bureaux en fonction de leur occupation. Celle-ci est d’environ 20-22°C dans les bureaux pour assurer un confort thermique optimal pour les salariés.
De son côté, le mode manuel pourra être enclenché par les utilisateurs/usagers notamment s’ils sont confrontés à une situation d’inconfort comme une température trop basse ou trop élevée. Ils pourront l’ajuster via la télécommande ou le thermostat dans le cas des équipements CVC. Ensuite, le mode automatique se réenclenche à partir d’une certaine heure, définie dans un planning d’occupation, ou en fonction de l’occupation dans les bureaux, déterminée par un détecteur de mouvements.
Par exemple, si le planning indique qu’après 18h30, les salariés ont souvent quitté les lieux et que les capteurs ne détectent plus aucun salarié dans la pièce, la température se régule alors automatiquement. Elle est plus réduite qu’en journée du fait de la non-activité au sein des locaux durant la nuit ou le weekend.
Les modes automatiques et manuels évoqués précédemment sont identiques pour les BSO. Ils permettent d’assurer le confort visuel en opérant à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment :
De plus, les BSO sont aussi équipés d’une station nuage et d’une station météo, mises en place en toiture, au point le plus venteux. Ces stations sont installées pour des questions de sécurité : en cas de vent violents, les brise-soleils se rabattent ainsi automatiquement.
La qualité de l’air intérieure (QAI) est traitée en particulier au sein des salles de réunion, occupées de façon temporaire, mais souvent en groupe et avec beaucoup de circulation. La régulation du taux d’air neuf est permise grâce au contrôle du taux de CO2. L’ouverture des volets d’air se fait proportionnellement à ce taux de CO2, qui lui-même est mesuré par une sonde d’ambiance ou de reprise.
Toutefois, un geste, simple et essentiel permet d’améliorer la qualité de l’air intérieur : l’ouverture des fenêtres régulièrement afin d’aérer les pièces.
Il ne faut pas oublier que l’ensemble de ces facteurs interagissent entre eux. En plein été, réguler les BSO et stores aura également un impact sur la nécessité de déclencher ou non la climatisation dans les bureaux. En effet, ils pourront permettre d’ajuster une température confortable, par exemple, sans enclencher la climatisation.
À l’inverse, durant la période hivernale, le rayonnement extérieur peut permettre de réchauffer la pièce (en fonction de l’exposition de la façade) et donc de baisser le chauffage, tout en étant attentif au confort visuel des collaborateurs.
Appréhender son bâtiment et apprendre à connaître son fonctionnement (exposition, éclairage, etc.) va donc permettre d’installer des régulateurs mono ou multi-métier(s) adaptés aux besoins de l’entreprise et aux usages des occupants afin d’assurer au mieux leur confort au quotidien.