Le principe d’autoconsommation vise à produire sa propre énergie et la consommer notamment grâce au photovoltaïque. Initialement, le photovoltaïque fut déployé en vue de produire de l’électricité et de la revendre. En effet, elle permet de réduire ses consommations énergétiques vis-à-vis du réseau électrique en cas d’autoconsommation.
Aujourd’hui, la dimension financière n’est plus la seule motivation des propriétaires qui souhaitent y inclure une dimension environnementale au travers de l’autoconsommation.
Il est important de distinguer l’autoconsommation individuelle et collective. La première s’appréhende à l’échelle d’un bâtiment. Concernant la seconde, la répartition de la ou les productions se fait entre plusieurs consommateurs et/ou plusieurs bâtiments. La distance entre ces derniers est réglementée par un arrêté du Code de l’énergie et ne doit pas excéder 2 km.
Au-delà d’appuyer une démarche environnementale, l’autoconsommation peut être également un outil venant répondre à des enjeux réglementaires tels que le Décret Tertiaire. Pour rappel, ce dernier fixe des objectifs de réduction des consommations d’énergie pour les bâtiments de plus de 1000 m² ayant une activité tertiaire. Ces objectifs ont été déterminés par palier de 10 ans : -40% d’ici 2030, -50% d’ici 2040 et -60% d’ici 2050 selon une consommation de référence que chaque acteur concerné devra définir.
En quoi l’autoconsommation peut-elle être bénéfique dans le cadre du Décret Tertiaire ? Même si elle ne permet pas de réduire les consommation des bâtiments, l’autoconsommation permet aux maîtres d’ouvrage et propriétaires d’être moins consommateurs vis-à-vis du réseau d’électricité.
Aujourd’hui, les systèmes intelligents et connectés permettent de maîtriser et réduire les consommations énergétiques. Ils sont également utiles pour piloter certains usages comme l’ECS afin de favoriser l’autoconsommation dans le bâtiment.
Lorsqu’un bâtiment est équipé d’une installation en autoconsommation, il peut consommer tout ou partie de l’énergie photovoltaïque produite. Cela dépend du type de bâtiment (centre commercial, école, bâtiment de bureau, etc), de la taille du bâtiment et de la puissance de l’installation.
Retour d’expérience de l’installation en autoconsommation d’un site tertiaire (journées des 7 et 8 août) – Guide Rage
Le graphique ci-dessus illustre précisément une situation d’autoconsommation d’un bâtiment en période estivale. La part de production d’énergie est supérieure à la consommation du site. Ainsi, les différentes courbes nous permettent d’identifier l’énergie en surplus et l’énergie stockable, l’énergie autoconsommée et celle déstockées si l’installation dispose d’un système de stockage.
Dans ce cas précis, l’installation d’un système de Gestion Technique et Energétique de Bâtiment (GTEB) est pertinente. Il va permettre d’améliorer le taux d’autoconsommation en faisant coïncider le plus possible les usages pilotables avec la production d’énergie. En complément, l’énergie produite en surplus peut être stockée pour être réutilisée lors de périodes de plus faible production. Selon l’Observ’ER (l’Observatoire des Energies Renouvelables), les installations de stockage montrent une progression de 10 à 28% entre 2019 et 2020.
Evidemment, dans le cadre d’une autoconsommation collective, il est possible d’appliquer cette action à plusieurs bâtiments grâce à l’installation de réseaux électriques intelligents. On parle alors de Smart Grids qui assurent une interconnexion entre les bâtiments, souvent à l’échelle d’un quartier.
En tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrage, ALTEREA peut vous accompagner dans la réalisation d’études de faisabilité sur ces sujets d’autoconsommation. Ces études permettront ainsi de déterminer le potentiel photovoltaïque de votre patrimoine, le dimensionnement des systèmes et d’évaluer la rentabilité technico-financière.
Ensuite, CYRISEA se charge de l’installations des systèmes intelligents pour ainsi piloter et ajuster votre production d’électricité photovoltaïque en fonction de vos pratiques de consommations.
L’autoconsommation, un procédé avec de nombreux avantages continue de s’imposer de plus en plus en France et s’inscrit dans la démarche environnementale des maîtres d’ouvrage.